« Là où il n’y avait auparavant que la grande désolation et le rugissement invincible,se trouve maintenant un homme, droit, de pleine stature, ne luttant pas frénétiquement dans ce mouvement sauvage, non pas enterré et écrasé et secoué par ces puissants monstres, mais se tenant au-dessus de tous, calme et superbe, posé sur le sommet vertigineux, les pieds enfouis dans l’écume tourbillonnante, la fumée saline qui monte jusqu’aux genoux, et tout le reste de lui à l’air libre et au soleil clignotant, et il vole dans les airs, il avance, il vole vite comme la vague sur laquelle il se tient. C’est un Mercure, un Mercure brun. Ces talons sont ailés, et en eux se trouve la rapidité de la mer. »
Jack London « Un sport royal »